Ce matin à 8 heures, Netflix a mis à disposition le premier épisode de Better Call Saul. Verdict ?
Forcément. 1 an et demi après la fin de Breaking Bad, ce spin-off était attendu au tournant. Prenant le parti de coller aux basques d'un personnages complexe (Saul Goodman), Better Call Saul prend l'apparence d'un préquel aussi complémentaire que tonalement différent. En cinquante petites minutes, Vince Gilligan et Peter Gould posent leur nouveau personnage. Du célèbre avocat magouilleur de la série originale, nous passons à ce curieux escroc en quête d'un avenir meilleur. Avant qu'il ne soit Saul, il n'était que Jimmy.
Comme cette fratrie de skateurs qui auront certainement un rôle important à jouer, Better Call Saul prend le parti d'un univers en apparence plus léger mais profondément empathique. Pourtant, au détour d'une introduction en forme de flash-forward, la série annonce un virage aussi désespéré que mélancolique raccrochant les wagons thématiques avec sa grande soeur. Si Breaking Bad comptait une chute, Better Call Saul semble s'orienter vers le récit d'une ascension difficile mais passionnante.
Prenant le temps de placer ses cartes, posant ses dés via des personnages et sous-intrigues délicatement exposés tout en conservant des zones d'ombres suffisamment excitantes pour créer un intérêt certain; Better Call Saul confirme le savoir faire indéniable du story-teller Vince Gilligan. En espérant que la suite soit à la hauteur de toutes ces promesses.