PREVIEW GODZILLA

PREVIEW GODZILLA

Godzilla de Gareth Edwards et Edge of Tomorrow de Doug Liman sortent bientôt sur les écrans, le temps est donc venu pour la Warner de booster le marketing auprès des journalistes et du grand public à coups de présentations spéciales et  de bandes annonces où les films se dévoilent un peu plus. La session organisée par le studio pour la presse française, c’était hier soir et nous y étions.

 

Attention spoilers :

 

Commençons par Godzilla. Le montage d’extrait de 8 minutes introduit par le réalisateur de Monsters nous en apprend un peu plus sur les protagonistes.

 

 - Le film aura une longue introduction se passant 15 ans avant que Godzilla arrive sur le continent américain pour le piétiner. Nous suivons donc Joe et Sandra Brody joués respectivement par Bryan Cranston et Juliette Binoche. Le couple habite au japon avec leur jeune fils, Ford. Joe et Sandra travaillent dans une centrale atomique mais ce n’est pas un jour comme les autres. Une série de tremblements de terre mystérieux va gravement endommager la centrale. Cranston devra faire le choix de sa vie, sauver la centrale et enfermer sa femme dans un corridor pour contenir une fuite de vapeur radioactive. On savait le personnage de Juliette Binoche condamné depuis la bande annonce mais pas aussi tôt dans le film. Un caméo de luxe donc.

 

 - 15 ans plus tard, nous retrouvons Cranston et son fils, joué par Aaron Taylor-Johnson dans la ville japonaise désertée après la catastrophe nucléaire qui fait plus penser à Tchernobyl qu’à Fukushima. Cranston décide d’enlever sa combinaison parce qu’il sait qu’il n’y a plus aucun danger. Les autorités ont fermé la ville pour une autre raison et il est déterminé à découvrir la vérité.

 

 - Au Japon toujours, près des ruines de la centrale, dans un complexe scientifiques, les choses s’accélèrent. Quelque chose envoie des ondes de choc détruisant toutes les sources d’énergies présentes. Cette base de recherche secrète est très vite hors service.

 

 - Autre lieu, autre mystère. Une énorme mine à ciel ouvert. Sous terre, une caverne gigantesque qui renferme des ossements de taille monstrueuse. Apparemment, les monstres sont là depuis très longtemps. Ils sont juste très bien cachés.

 

 - On retrouve ensuite Ford en tenue de marines, la nuit, protégeant un train convoyant une série de missiles avec le reste de son bataillon. Le train doit passer un tunnel. Au-delà de ce tunnel, c’est un enfer de flammes. On les retrouve sur un pont poursuivis par un train en feu. Godzilla détruit le pont, Johnson est obligé de sauter dans l’eau.

 

 - La nuit toujours, mais en mer, avec cette fois Godzilla qui avance vers la côte d’une ville balnéaire protégée par une dizaine de vaisseaux de la marine américaine. Le monstre s’approche dangereusement d’un porte-avion mais au dernier moment, il plonge sous l’eau et passe sous le bâtiment. Godzilla sort finalement de l’eau et provoque un raz-de-marée qui détruit la ville.

 

 - Une grande ville américaine, on fait la connaissance de Elle Brody la femme de Ford, jouée par Elizabeth Olsen. Cette ville se fait attaquer par les mêmes ondes de choc qui ont mis hors service la base secrète vu plus tôt.

 

 - S’ensuit un montage de plans que nous connaissons déjà via les différentes bandes annonces diffusées et d’autres plans inédits. Mais rien qui nous révèle entièrement le monstre au souffle radioactif. La surprise est donc totale.

 

En bonus, nous avons eu droit à la dernière bande annonce en 3D. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la réalisation de Gareth Edwards passe le test de la bonne 3D haut la main tant le réalisateur donne à ses cadres l’ampleur et donc la profondeur nécessaire pour que nous en profitions. Sa mise en scène n’est jamais tape à l’œil, elle est classique dans le sens noble du terme. Nos yeux l’en remercie, ils pourront pleinement profiter de ce qui s’annonce comme un bon vrai spectacle à l'ancienne. Et si Alexandre Desplat, reprend dans son score le fameux thème indissociable du cri du géant Godzilla alors on tiendra Le blockbuster de l'année, ni plus ni moins.

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