La quatrième édition du PIFFF s’est ouverte hier soir. On y était.
C’est une fois de plus au Gaumont Opéra Capucines que toute la crème du cinéma de genre a décidé de poser ses bagages. Après trois premières années d’expérimentations, où le festival cherchait encore ses marques, cette 4ème édition sonne comme l’heure de la maturité.
La formule change peu : Comme l’année dernière, c’est au terme de 5 jours de compétition agrémentés d’avant premières et de séances spéciales, que le public, lui-même, décernera son grand prix. Une orientation populaire qui a permis l’an passé de récompenser le formidable Cheap Thrills, et qui impose une fois encore la marque de fabrique d’un festival pas comme les autres.
Et c’est sur cette note d’intention que s’est placée cette cérémonie d’ouverture, chant d’amour au cinéma de toutes les possibilités. Une soirée débutant sur le fantastque Tempête sur Anorak, court-métrage d’animation français dont le dessin faussement épuré convoque une dimension onirique surprenante. 13 minutes délicates précédant les 130 minutes d’outrances contrôlées et jubilatoires proposées par le cinéaste nippon Takashi Miike, avec son adaptation de manga The Mole Song : Undercover Agent Reiji. Avec ces hors-d'oeuvre, le PIFFF affiche son ambition de rayonnement international (et peut être interstellaire ?) pour offrir un tour de piste annuel de tous les imaginaires. Un constat de vitalité réjouissant après une année si morose !
C’est donc parti pour 5 jours que l’on espère riches en surprises, capables de nous rappeler la raison pour laquelle nous aimons tant ce cinéma.
